Le projet de loi immigration, adopté définitivement mardi, suscite l’inquiétude en Guyane, où près des deux tiers de la population ne sont pas nés sur le territoire français. Dans le quartier cosmopolite de Sablance à Macouria, les habitants, Surinamiens, Haïtiens, Brésiliens et Guyanais, craignent que la loi ne les fragilise dans leur quotidien. À l’université de Cayenne, les étudiant étrangers, qui représentent près d’un tiers des inscrits, sont également inquiets par la création d’une caution prévue dans la loi.